Des rues viables, sûres et saines.

La Lijnbaanstraat, un parking peu engageant et bien goudronné situé dans le centre commercial d’Ostende, va être convertie en une oasis de verdure. La rue présente, d’une part, un jardin agréable aux habitants de la ville et un précieux atout pour lutter contre le stress thermique. Le projet s’inscrit dans le cadre du projet européen « Cool Towns ».

La route nationale N9 traverse Eeklo de part en part et constitue donc le principal axe de passage pour qui visite la ville. Le dénuement de la berme ainsi que la révision du plan de mobilité ont amené le conseil communal à confier la maîtrise et la gestion de la berme à l’Agentschap Wegen en Verkeer (l’agence publique flamande qui gère le réseau routier en Flandre).

Commons Lab Antwerpen se définit comme étant le point d’ancrage d’une multitude d’initiatives urbaines menées par les citoyens, les autorités, les entreprises et les centres d’expertise. S’impliquer autour d’un thème global et éprouver un sentiment d’urgence constituent les fondements du collectif, lequel pose la question clé suivante : à qui appartient la ville, et comment la gérer tous ensemble ?

Les travaux d’assainissement de l’Edegemsesteenweg ont été à l’origine d’une révision complète de cette artère, comprenant un parc et deux zones scolaires. L’eau qui était jusqu’alors évacuée sous terre en toute discrétion occupe désormais une place très importante dans le paysage urbain. Un certain nombre d’obstacles ont dû être surmontés pour y parvenir.

Les rues-jardins d’Anvers font partie d’un vaste projet destiné à faire de la ville un milieu de qualité, à l’abri du changement climatique. La rue-jardin dynamise aussi l’interaction sociale de la rue. Une fois la phase initiale de projets pilotes terminée, la ville redouble d’ambition en vue de procéder à la métamorphose définitive des rues de cinq quartiers anversois en y ajoutant des espaces verts et des points d’eau.

Depuis 2012, Gand se livre à une expérience dans le cadre du programme « Rues à vivre » pour voir dans quelle mesure un aménagement différent des rues peut créer un esprit de quartier plus marqué. En 2020, les rues à vivre provisoires ont été agrandies pour inclure trois jardins du même acabit. Un jardin à vivre, à l’instar d’une rue, est toujours créé à l’initiative des riverains. Celui à hauteur du Borluut, une tour de logements sociaux située sur la Watersportbaan, a été financé par la ville en collaboration avec l’ASBL Samenlevingsopbouw.

L’Elzestraat de Wavre-Sainte-Catherine est la rue principale du village abritant une église, une salle paroissiale, des établissements HORECA et une école. L’espace public était en grande partie destiné au trafic automobile, les écoliers se frayant un chemin en périphérie. Une réhabilitation à grande échelle du cœur du village a intégré les abords de l’école et fait passer l’Elzestraat d’une zone de transit à une zone résidentielle.

Le programme « Vlaanderen Breekt Uit » a fait la part belle au projet de l’Evence Coppéelaan : le remplacement complet du béton de la chaussée pour y aménager un espace vert, avec des abords, désormais agréables, pratiques et sans danger. Pas moins de 10 000 m2 d’asphalte vont donc disparaître.

Les progrès des connaissances concernant les effets néfastes de la pollution atmosphérique sur la santé ont donné lieu en 2018 à des actions de grande ampleur de la part des parents, des écoles et des enfants à Bruxelles et en Flandre contre les environnements scolaires dangereux et insalubres. Avec des actions, depuis les portes des écoles jusqu'à l'autoroute A12 et la Brouckèreplein, Filter Café a mis la qualité de l'air à l'ordre du jour politique. En 2019, cela a donné naissance à l'asbl du même nom, qui continue de travailler avec son Atelier à la représentation constructive d'une ville sans voiture, vivable et respectueuse du climat.

Des routes vertes pour reconnecter la ville et le paysage

La rétention de l’eau dans les jardins, les rues et les places soulage les réseaux d’égouts

L’eau comme levier pour construire une communauté solidaire

La place se mue en parc dans une stratégie de rétention d’eau entre le haut et le bas du quartier